Vœux du président du Conseil synodal

Chères Amies, Chers Amis,

Nous sommes à la fin du chemin de l’Avent, vers les fêtes de Noël et la nouvelle année.

La fête de Noël est associée à la famille. Naissance d’un enfant, accueil de celui-ci dans notre existence: moment de chaleur, de lumière et de joie. Déjà pour Marie et Joseph, les bergers, les mages et les anges, et ensuite pour nous quelles que soient nos convictions religieuses. Noël est fêté par toute notre société souvent sans référence à la dimension religieuse de son origine. Noël est devenu une tradition familiale et culturelle. Ce n’est ni un bien ni un mal. C’est un fait.

Pour l’Église réformée évangélique, la fête de Noël ouvre naturellement à d’autres dimensions que la famille. Elle est vécue comme le temps de l’incarnation, de la naissance de Dieu dans cette existence terrestre. En Jésus s’ouvre une présence nouvelle de Dieu au monde. Dieu est présent dans cette vie, non comme le tout-puissant, mais comme le tout proche. En Jésus, Dieu s’est fait humain: il est né, il est mort et il est ressuscité. Impensable. Scandale. Folie. Mais Bonne Nouvelle, Évangile, lumière de l’amour de Dieu pour sa création et ses créatures. Ces dimensions se vivent lors des célébrations familiales au moyen de chants, de la lecture du récit de la nativité, des poésies; elles se vivent aussi lors des célébrations communautaires ou en écoutant ou en regardant le culte et la messe à la radio ou à la télévision.

Le message de Noël pour nous est simple: en l’enfant Jésus qui vient de naître, c’est l’Emmanuel, Dieu avec nous (Matthieu 1,23) qui vient au monde. Un Dieu incarné, fragile comme un nouveau-né, mais ô combien présent pour la famille chrétienne et humaine.

Noël est une belle fête, mais elle n’efface aucune des souffrances liées aux conséquences des catastrophes naturelles et aux violences humaines. Chaque année possède son lot de souffrances qui touchent les familles, la société: les avalanches, les glissements de terrain, les tsunamis, les guerres, les migrations, les attentats, le dérèglement climatique.
Noël est une belle fête. Certes elle n’efface pas les souffrances humaines, mais elle offre un espace de paix. Tout s’arrête un instant pour que nous vivions ce temps de lumière. C’est la fête du partage par des cadeaux, des dons, des prières, des accueils, de la paix.

Au nom du Conseil synodal, je vous souhaite une fête de Noël illuminée de la lumière et de paix.
Au nom du Conseil synodal, je vous souhaite une nouvelle année 2016 bénie et engagée envers les personnes en situation de fragilité ici et au loin: les malades, les démunis, les migrants, les réfugiés, les refoulés.
Notre Église réformée évangélique va continuer à s’engager en 2016 pour la justice, la paix et la sauvegarde de la création, au nom de son Seigneur Jésus-Christ.
Que le Seigneur vous bénisse.

Christian Miaz
Président du Conseil synodal